21.04.2014
Un homme du culte
Je n’ai jamais dit : « Petite, je te déesse. »
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20.04.2014
Chien d'écrivain / 13 mars
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19.04.2014
La maison de l'amour
il te faudra le plus long des couteaux
pour toucher mon cœur
et que tu tiennes tête au ciel longtemps
pour être ma sœur
si tu viens me voir un jour
dans la maison de l’amour
personne ne s’est jamais assis
de ce côté-ci de mon verre
mais qui pourra jamais prêter
son visage à mon frère
le roi est seul dans la cour
derrière la maison de l’amour
je porte en moi le poids de mille enfants
qui n’ont pas pu naître
ils tueraient leur père juste pour voir
la mer par la fenêtre
s’ils avaient droit de séjour
dans la maison de l’amour
ce que tu prends ne t’appartient
que le temps que tu tends ta main
mais donne ton âme à mes chiens et tu verras
ils te la rendront bien
si tu viens me voir un jour
dans la maison de l’amour
oh viens me voir un jour
dans la maison de l’amour
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18.04.2014
Chien d'écrivain / 31 mai
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17.04.2014
Mortadelles / Tableau 24
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16.04.2014
Ramon
j’étais Ramon le mal rasé
ramonant la femelle
dans un arbuste empoussiéré
du parc Jeanne-Mance
après le bar
ses considérables totons blancs
frémissaient au printemps
de Montréal
et les petits poils érectiles
si tragiquement vulnérables
si dérisoires
de son trou du cul
dans le vent
quand j’ai vu
en redressant la tête
la noire baleine du Mont-Royal
ce corps monstrueux
gigantesque
affalé dans la nuit cosmique
ça m’a comme saisi
ç’a été plus fort que moi
je me suis senti monter
une sorte de dégoût
pour le doux entonnoir
qui s’efforçait de me divertir
il y avait nos râles risibles
et le rire puissant
silencieux
indifférent
de l’horloge broyant les espèces
dans l’inanité de la machine Univers
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15.04.2014
Le tribunal des jours / 07-07-99
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14.04.2014
Cherchez et vous trouverez
Je n’ai jamais dit que ce que j’aime dans le sexe, c’est tout ce qui ne s’y trouve pas.
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13.04.2014
Mortadelles / Tableau 25
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12.04.2014
Belle de nuit
le drap est gris et zébré de rides
la ville s’est tue la bouteille est vide
mais la poudre blanche et les billets de cent
attisent ses sens et font danser son sang
sa robe est en boule dans un coin
son slip et ses bas sont un peu plus loin
la nuit est plus chaude que le matin
sa peau est si douce sous ses mains
une ombre longue s’est tapie
dans la rue sombre sous la pluie
sa langue est molle et lente et lisse
un doigt se glisse entre ses cuisses
sa fente s’ouvre et ses yeux se ferment
sa main se fait un peu plus ferme
la salive mouille ses lèvres
son dos se cambre ses jambes s’élèvent
mais quel est ce bruit qu’elle a entendu
une ombre est là qu’elle n’avait pas vue
la femme s’affole l’homme sourit
dans l’obscurité une arme luit
la nuit est noire le drap devient rouge
le silence est lourd plus rien ne bouge
une balle est si vite perdue
demain le coupable aura disparu
une balle est si vite perdue
demain le coupable aura disparu
demain le coupable aura disparu
demain le coupable aura disparu
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