14.05.2014
Le dernier métro
j’ai pris le dernier des métros
avec la formule et l’anneau
le tonnerre tonnait dans mon dos
desperados esclaves rois
ils étaient mille autour de moi
ça sentait la peur et le rat
Caligula et Kadhafi
Nabuchodonosor aussi
allaient danser au paradis
dans le dernier des métros
Leni Riefenstahl et la bonne
pleuraient avec Eva Perón
et la putain de Babylone
ce sont les chiennes du pouvoir
catins cousues d’or et de gloire
leurs mains sont rouges leur cœur est noir
dans leur ventre l’héritier dort
on jettera l’enfant dehors
on les pendra avec les porcs
dans le dernier des métros
le prophète est en camisole
ses banquiers boivent du pétrole
il parle le kalachnikov
il a lu le livre d’Adolf
Montezuma vend de la poudre
pour acheter le dé à coudre
où mettre le maïs à moudre
monsieur Cortés qui veut son bien
lui dit je connais le chemin
que doivent suivre tous les tiens
qu’ils s’en retournent à l’endroit
d’où ils sont venus autrefois
qu’ils retraversent le détroit
dans le dernier des métros
le kamikaze veut s’éclater
George Bush est terrorisé
Kennedy se sent abattu
l’avenir ici est défendu
et Brad a dit c’est du joli
et tout le monde a souri
sauf le grand seigneur du parti
il possédait la solution
pour sauver le monde pour de bon
son ennemi avait un nom
avec ses dents faire des lingots
des abat-jour avec sa peau
et du savon avec ses os
dans le dernier des métros
13:00 Publié dans L'huile minuit / (d)cd | Lien permanent | Commentaires (0)
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