22.07.2014
L'Eldorado
ces villes sont des usines
où vivent des machines
les yeux mangés par des vitrines
là-bas la terre est vierge
elle brille comme un cierge
elle t’appelle depuis l’autre berge
elle t’appelle depuis l’autre berge
le bateau dans ta tête
est fait pour cette quête
tu es un homme pas une bête
la mission est secrète
ton âme la sécrète
c’est la victoire dans la défaite
c’est la victoire dans la défaite
conquistador tu rêves
la nuit est froide et brève
tu la fécondes de ta sève
tu portes ton empire
pour rien ou pour bien pire
tu es devenu ton navire
tu es devenu ton navire
escalade les montagnes
vaisseau fantôme d’Espagne
et que la folie t’accompagne
par-dessus les nuages
se trouve le passage
le ciel est aussi un rivage
le ciel est aussi un rivage
le grand serpent à plumes
le vois-tu dans la brume
tes yeux qui brûlent s’y consument
il n’y a pas de carte
il faut que tu repartes
plus tu cherches plus tu t’écartes
plus tu cherches plus tu t’écartes
et si la terre est ronde
où est le bout du monde
là où on dit que l’or abonde
que nous veut ce manège
l’enfer n’est-il qu’un piège
et l’Eldorado fait de neige
et l’Eldorado fait de neige
13:00 Publié dans L'huile minuit / (d)cd | Lien permanent | Commentaires (0)
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