26.04.2014
Déjà vu
dans la nuit glacée
les visages sont verts
blêmes sous les lumières
des yeux fatigués
font des trous dans le noir
des taches rouges pour voir
la lune regarde presque brune
toute nue frileuse dans le ciel
une femme qui rit et qui fume
toute seule les veines pleines de miel
les rues sont tranquilles
le vent souffle sur la ville
les rues sont tranquilles
le vent souffle sur la ville
des jardins privés
pour des fruits distingués
s’ouvrent à six heures passées
sur le bout des lèvres
l’amour entre initiés
laisse un goût si sucré
des jambes molles en nylon
des joues poudrées et ridées
elles sont des îles désertées
trop vieilles pour plaire aux garçons
l’argent est tranquille
l’amour est moins facile
l’argent est tranquille
l’amour est moins facile
13:00 Publié dans C'est sale autour du trou / (d)cd | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poésie québécoise, serge viau, littérature, musique
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