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06.03.2015

Chien d'écrivain / 24 avril

 

je suis enfermé pour toujours

dans le cabanon d’un monde littéral

un monde encombré de figures faites

et qu’on appelle la vie

alors que tout en moi se meurt

du besoin d’un peu de poésie

mais la tragédie

l’humaine tragédie

est qu’il n’y a pas de poésie

pas d’enfer pas de paradis

pas d’ailleurs

et pas de porte de sortie

il n’y a que des hommes

de la petitesse

du temps qui passe

et dans la vieille armoire de la biologie

l’éternelle corde du pendu

/ et moi pour le savoir

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