05.03.2014
Miss Monde
elle est venue du bout du temps
un collier de seins à son cou
les mains en forme d’ouvertures
et le sourire du thé fumant
vêtue de la noire chevelure
sans armure sans frivolité
venue de la fin de la terre
là où les oiseaux virent de bord
avec des lèvres en abondance
des pieds en nombre suffisant
les yeux bridés comme des martyres
la lune pleine entre ses jambes
c’est l’écuyère sous le cheval
la cavalière armée d’amour
elle est venue de toutes ses forces
portant son dos comme un lit blanc
ses ailes comme des sentinelles
et la brume du soleil levant
venue de l’intranquillité
fuyant la fuite et pour rester
13:00 Publié dans Dénoyé / (d)cd | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poésie québécoise, serge viau, littérature, musique
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